Dans le cadre du Labex Les Passés dans le présent, le projet 2ARC, porté par des membres de l'équipe d'Ethnologie préhistorique (coord. Goutas, Bodu & Mevel - UMR 7041), a pour objectif la préservation, la mise en valeur de l'Histoire, du Patrimoine et de la mémoire des documents concernant les fouilles réalisées depuis le 19ème siècle dans différentes cavités du massif d'Arcy-sur-Cure, et en particulier celles d' André Leroi-Gourhan (1946-1963).

Parcourir les contenus


La grotte ornée Mayenne-Sciences (Thorigné-en-Charnie, Mayenne) : un exemple d'art pariétal d'époque gravettienne en France septentrionale

La cueva ornada de Mayenne-Sciences (Thorigné-en-Charnie, Mayenne) posee cuatro caracteristicas principales : 1) está aislada geográficamente, siendo apartada de las grandes "provincias" como son Aquitania o el Lot ; 2) está aislada culturalmente : en efecto, forma parte del grupo de nueve cavidades o abrigos atribuidos al Paleolitico superior del Norte de Francia (con las cuevas de Gouy y Orival en Normandia, Boutigny, Le Croc-Marin y Les Trois Pignons en Essone, la grotte du Cheval y la Grande Grotte de Arcy-sur-Cure en Borgona, y Church Hole en Inglaterra) ; sin embargo, si se exceptúa las cuevas del valle de la Cure, todas las otras manifestaciones artisticas pueden atribuirse al Magdaleniense, mientras que dos dataciones 14C efectuadas en un caballo de Mayenne-Sciences remiten a una época gravetiense de 25 000 anos más o menos ; 3) esta aislada arqueológicamente, pues el carácter antiguo de las excavaciones no permite juntar las secuencias del Paleolitico superior encontradas a proximidad con las de otros grandes sitios de referencia del Périgord o de Poitou-Charentes ; 4) es "aberrante" desde el punto de vista del estilo y de las construcciones simbolicas. Tras un estudio exhaustive, en el que analizaremos y estableceremos con precision el contexto geologico, arqueológico y artistico de la cueva, describiremos detenidamente cada unas de sus representaciones. Intentaremos luego establecer una sintesis de los sitios de arte parietal y mobiliario en las inmediaciones de Mayenne-Sciences. Conduciendo mas alla nuestro analisis, trataremos de situarla en el contexto de una tendencia figurativa que proponemos nombrar "art de la silhouette ". Dicha tendencia fue mayoritaria en la Europa ante-magdaleniense. Mostraremos, por fin, que el caracter "aberrante" del decorado de Mayenne-Sciences contribuye a aislarla al margen de las grandes corrientes culturales prehistoricas, al igual que ocurre con otros ejemplos de cuevas ornadas. Estas cuevas se reunen bajo el término de "grotte-limite ", siendo situadas al extremo de la zona de influencia de una "provincia" particular, que en el caso de Mayenne-Sciences se situaria probablemente en la región de Quercy.

British Museum

La série est composée de 5 vestiges dont la provenance précise n’est pas déterminée : 3 burins sur troncatures modifiées, un burin d’angle ainsi qu’une tablette d’entretien de plan de frappe. On peut noter que le sédiment « rougeâtre » encore présent sur ces vestiges rappelle celui de la collection Warren, provenant avec certitude de la Grotte des Fées (cf. supra). Les états de patine sont différents puisque deux pièces (l’éclat et un des burins) présentent un voile de patine léger alors que les trois autres objets sont plus intensément patinés. Notons qu’un des burins a été fabriqué à partir d’un silex d’origine tertiaire. Ce dernier ne présente pas de caractéristique particulière sauf que le dernier enlèvement burinant a été outrepassant. Deux burins présentent des caractéristiques communes. Ils ont été fabriqués sur des éclats et se rapportent au type « bec de perroquet » (sensuDemars et Laurent, 1989. Ce sont des catégories de burin que l’on retrouve plutôt dans des contextes contemporains du Magdalénien récent (Demars et Laurent, 1989). Le dernier burin – celui dont la patine est proche de l’éclat d’entretien de plan de frappe – pourrait prudemment être rapporté au Gravettien et en particulier à l’une de ses phases moyennes. En effet, l’organisation des enlèvements sur cette pièce rappelle fortement les burins du Raysse, particulièrement abondant dans les séries Gravettiennes des grottes d’Arcy-sur-Cure (Klaric, 2003 ; 2013 ; Mevel, 2004). Notons d’ailleurs que cette patine est très semblable à celle observée sur quelques exemplaires de burins du Raysse provenant de la grotte du Trilobite (collection Parat du Musée d’archéologie Nationale : Mevel, 2004).

British Museum

La série est composée de 5 vestiges dont la provenance précise n’est pas déterminée : 3 burins sur troncatures modifiées, un burin d’angle ainsi qu’une tablette d’entretien de plan de frappe. On peut noter que le sédiment " rougeâtre " encore présent sur ces vestiges rappelle celui de la collection Warren, provenant avec certitude de la Grotte des Fées (cf. supra). Les états de patine sont différents puisque deux pièces (l’éclat et un des burins) présentent un voile de patine léger alors que les trois autres objets sont plus intensément patinés. Notons qu’un des burins a été fabriqué à partir d’un silex d’origine tertiaire. Ce dernier ne présente pas de caractéristique particulière sauf que le dernier enlèvement burinant a été outrepassant. Deux burins présentent des caractéristiques communes. Ils ont été fabriqués sur des éclats et se rapportent au type " bec de perroquet " (sensuDemars et Laurent, 1989. Ce sont des catégories de burin que l’on retrouve plutôt dans des contextes contemporains du Magdalénien récent (Demars et Laurent, 1989). Le dernier burin - celui dont la patine est proche de l’éclat d’entretien de plan de frappe - pourrait prudemment être rapporté au Gravettien et en particulier à l’une de ses phases moyennes. En effet, l’organisation des enlèvements sur cette pièce rappelle fortement les burins du Raysse, particulièrement abondant dans les séries Gravettiennes des grottes d’Arcy-sur-Cure (Klaric, 2003 ; 2013 ; Mevel, 2004). Notons d’ailleurs que cette patine est très semblable à celle observée sur quelques exemplaires de burins du Raysse provenant de la grotte du Trilobite (collection Parat du Musée d’archéologie Nationale : Mevel, 2004).