Petite collection composée d’une centaine de vestiges.Quelques nucléus, outils sur lames et sur lamelles. Un nucleus pourrait évoquer un débitage laminaire par percussion indirecte néolithique (débitage tournant avec des morphologies d’enlèvements très rectilignes et réguliers, préparation du plan de frappe particulière).

Collection dominée par des outils retouchés. On notera, notamment, la présence d’un grattoir caréné qui pourrait évoquer l’Aurignacien, d’une composante de Gravettien à burins du Raysse et d’éléments gravettien indéterminés (pointes de la Gravette). La série est également composée d’une dizaine de nucleus à lamelles dont deux en silex tertiaire.

Collection d’une centaine de vestiges en silex. Beaucoup de produits laminaires relativement irréguliers ; quelques pièces techniques et brutes ; Deux nucléus à lame à deux plans de frappe opposés très cintré à crête dorsale. On notera la présence d’une vingtaine de fragments de pointe de la gravette qui indique le caractère Gravettien d’au moins une partie de cette collection.

Cette collection est composée de 6 pièces lithiques difficile à caractériser d’un point de vue chronoculturel.

Ensemble de 525 pièces lithiques. Collection représentée par une proportion importante de chutes de burins. Série très laminaire avec une dominance de lames plutôt courtes, minces et étroites. À côté d’une dizaine de burins du Raysse on retrouve des lamelles à retouches directes marginales (lamelles de la Picardie) qui permettent d’attribuer au moins une partie de l’assemblage au Gravettien moyen.

Ensemble de 136 pièces lithiques. Série assez laminaire associée une importante composante d’éclats et d’éclats laminaires retouchés. Présence de quelques burins du Raysse de chutes de burins nombreuses.

Ensemble de 28 pièces lithiques. On notera la présence de 2 burins du Raysse et de deux autres vestiges dans un état de patine identique

Collection lithique de 8 pièces avec un probable burin du Raysse (Gravettien moyen).

Ensemble de 3 pièces provenant d’Arcy-sur-Cure. La série est composée de deux burins du Raysse et d’un fragment de lame en silex tertiaire

La série est composée de 5 vestiges dont la provenance précise n’est pas déterminée : 3 burins sur troncatures modifiées, un burin d’angle ainsi qu’une tablette d’entretien de plan de frappe. On peut noter que le sédiment " rougeâtre " encore présent sur ces vestiges rappelle celui de la collection Warren, provenant avec certitude de la Grotte des Fées (cf. supra). Les états de patine sont différents puisque deux pièces (l’éclat et un des burins) présentent un voile de patine léger alors que les trois autres objets sont plus intensément patinés. Notons qu’un des burins a été fabriqué à partir d’un silex d’origine tertiaire. Ce dernier ne présente pas de caractéristique particulière sauf que le dernier enlèvement burinant a été outrepassant. Deux burins présentent des caractéristiques communes. Ils ont été fabriqués sur des éclats et se rapportent au type " bec de perroquet " (sensuDemars et Laurent, 1989. Ce sont des catégories de burin que l’on retrouve plutôt dans des contextes contemporains du Magdalénien récent (Demars et Laurent, 1989). Le dernier burin - celui dont la patine est proche de l’éclat d’entretien de plan de frappe - pourrait prudemment être rapporté au Gravettien et en particulier à l’une de ses phases moyennes. En effet, l’organisation des enlèvements sur cette pièce rappelle fortement les burins du Raysse, particulièrement abondant dans les séries Gravettiennes des grottes d’Arcy-sur-Cure (Klaric, 2003 ; 2013 ; Mevel, 2004). Notons d’ailleurs que cette patine est très semblable à celle observée sur quelques exemplaires de burins du Raysse provenant de la grotte du Trilobite (collection Parat du Musée d’archéologie Nationale : Mevel, 2004).

Cette série, presque aussi réduite que la précédente, présente un intérêt très limité. Un éclat en silex secondaire qui présente un talon facetté s’apparente à un éclat Levallois. Les autres vestiges, des produits laminaires bruts, ne présentent aucun caractère diagnostique, sauf que deux d’entre eux ont assurément été débités à l’aide d’un percuteur tendre organique (sensu Pelegrin, 2000). L’absence de provenance précise – sauf d’énigmatiques mentions de couches « inférieure », « moyenne » et « supérieure » ne facilite pas le rapprochement avec d’autres ensembles provenant des grottes de la Cure.

La série est composée de 5 vestiges dont la provenance précise n’est pas déterminée : 3 burins sur troncatures modifiées, un burin d’angle ainsi qu’une tablette d’entretien de plan de frappe. On peut noter que le sédiment « rougeâtre » encore présent sur ces vestiges rappelle celui de la collection Warren, provenant avec certitude de la Grotte des Fées (cf. supra). Les états de patine sont différents puisque deux pièces (l’éclat et un des burins) présentent un voile de patine léger alors que les trois autres objets sont plus intensément patinés. Notons qu’un des burins a été fabriqué à partir d’un silex d’origine tertiaire. Ce dernier ne présente pas de caractéristique particulière sauf que le dernier enlèvement burinant a été outrepassant. Deux burins présentent des caractéristiques communes. Ils ont été fabriqués sur des éclats et se rapportent au type « bec de perroquet » (sensuDemars et Laurent, 1989. Ce sont des catégories de burin que l’on retrouve plutôt dans des contextes contemporains du Magdalénien récent (Demars et Laurent, 1989). Le dernier burin – celui dont la patine est proche de l’éclat d’entretien de plan de frappe – pourrait prudemment être rapporté au Gravettien et en particulier à l’une de ses phases moyennes. En effet, l’organisation des enlèvements sur cette pièce rappelle fortement les burins du Raysse, particulièrement abondant dans les séries Gravettiennes des grottes d’Arcy-sur-Cure (Klaric, 2003 ; 2013 ; Mevel, 2004). Notons d’ailleurs que cette patine est très semblable à celle observée sur quelques exemplaires de burins du Raysse provenant de la grotte du Trilobite (collection Parat du Musée d’archéologie Nationale : Mevel, 2004).